Association des COSI

 

 

Tout sur mon bilan d’orientation

Bonjour à tous et bienvenue dans LES COSI CAUSENT, le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui ont choisi de devenir conseiller d’orientation scolaire indépendant, ou COSI pour les intimes. Peut-être que vous entendez cet acronyme pour la première fois. COSI, c’est tout simplement l’abréviation de Conseiller d’Orientation Scolaire Indépendant : un métier en plein développement depuis quelques années. Dans LES COSI CAUSENT, il est question d’orientation des jeunes, de Parcoursup, de travail de terrain, d’accompagnement des familles, mais aussi d’entrepreneuriat, de belles réussites, de doutes parfois et de reconversions inspirantes. On partage tout sans filtre, parce que l’aventure COSI, c’est tout sauf un long fleuve tranquille. Je suis Meriem Draman, COSI, formatrice et présidente de l’association des COSI. Je vous donne rendez-vous dans ce podcast pour découvrir les coulisses d’un métier passionnant et peut-être vous donner envie de sauter le pas à votre tour. LES COSI CAUSENT, c’est parti ! Je vous propose un voyage au cœur de ce métier où chaque jour rime avec énergie.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler du bilan d’orientation. Le bilan d’orientation, c’est le service phare que proposent les conseillers d’orientation scolaire indépendants et je me suis dit que ça serait un très bon sujet d’épisode de podcast.

Pour vous le décrire de long en large, vous en dire beaucoup plus, surtout pour toutes les personnes qui m’écoutent et qui ne savent pas exactement ce qu’est un bilan d’orientation. Parce que je sais que parmi mes auditeurs, il y a certainement des COSI que j’ai formés et qui sont en activité, donc pour qui le bilan d’orientation n’a aucun secret. Mais peut-être aussi parmi les auditeurs, il y a des parents d’élèves, des personnes qui se posent des questions, des coachs peut-être en bilan de compétences qui ont entendu parler du bilan d’orientation mais qui ne savent pas exactement de quoi il retourne.

Donc aujourd’hui, c’est parti. Je vais faire de mon mieux, j’ai ma petite liste sous les yeux pour essayer de ne rien oublier, et je vais vous présenter le bilan d’orientation.

Alors le bilan d’orientation, déjà, je dirais qu’il est apparu, c’est une fourchette que je vous donne, je ne suis pas allé vérifier vraiment dans les textes, mais je dirais que ce service est apparu il y a une dizaine d’années. C’est d’abord les grands organismes qui ont pignon sur rue qui l’ont proposé. Quand je parle d’organisme, je parle de réseaux d’orientation scolaire. Et de plus en plus ensuite des conseillers indépendants se sont mis à le proposer.

Donc le bilan d’orientation, c’est un service qui est destiné aux jeunes, je dirais entre 14 et 25 ans. Et le bilan d’orientation, première chose à savoir : il a deux objectifs. Il va permettre aux jeunes tout d’abord de mieux se connaître et, dans un deuxième temps, d’identifier trois secteurs d’activité adaptés à son profil. Voilà, ce sont vraiment les deux objectifs d’un bilan d’orientation. Pour vous donner une image plus claire encore, je dirais que le bilan d’orientation répond à deux questions : Qui suis-je ? et Où vais-je ?

Donc concrètement, le bilan d’orientation il se déroule… Cela dépend des COSI, mais moi aujourd’hui, je fais en sorte d’organiser mon bilan d’orientation en quatre séances.

Les deux premières séances sont destinées à l’entretien. L’entretien, c’est-à-dire que c’est un moment très important où le COSI – donc moi, mes collègues – nous échangeons avec l’élève qu’on a en face de nous, de manière très précise et détaillée.

Et quand je dis nous échangeons, en fait ce que j’entends c’est que nous posons toute une série de questions à l’élève pour apprendre à mieux le connaître. Donc des questions évidemment sur ses études, sur son profil scolaire mais aussi sur le jeune qu’il est à l’extérieur du lycée, ses activités extrascolaires, ses engagements s’il en a, ses lectures, ses hobbies, ses activités, ce qu’il aime faire lorsqu’il n’étudie pas, ses rêves les plus fous, ses projets d’études…

Donc l’entretien sert à avoir une idée beaucoup plus précise du jeune qu’on a en face de nous. Il dure environ 3 heures et c’est pour ça qu’aujourd’hui je l’ai découpé en deux séances, parce que sinon ça serait un peu trop long et pour le COSI et pour le jeune qu’on a en face de nous.

Je ne l’ai pas dit au démarrage mais moi je travaille uniquement aujourd’hui en visioconférence sur Zoom, mais j’ai des collègues qui préfèrent travailler en présentiel donc chacun fait comme il veut. Sachez juste qu’aujourd’hui les jeunes sont de plus en plus habitués à travailler en visioconférence, et ça ne pose aucun souci.

Une fois que l’entretien est terminé, qu’on a rempli nos 8 ou 9 pages de questions, on va passer à la séance suivante. La troisième séance consiste à faire passer trois tests psychométriques aux jeunes que nous avons en face de nous. Donc les tests que j’ai choisi de faire aux jeunes sont suivants, je vous donne leur nom d’abord et puis je vous dirai après à quoi ils servent ; le BF5, le test des intelligences multiples et le fameux RIASEC. Donc ces trois tests vous nous permettre si vous voulez, d’affiner notre perception du jeune. Ces trois tests sont un éclairage complémentaire qui vont nous permettre de vérifier nos intuitions, éventuellement de nous montrer quelque chose que l’on n’aurait pas vu lors de l’entretien. Voilà ce sont des outils dont on se sert pour avoir une image encore plus détaillée du jeune qu’on a en face de nous. Mais on ne repose pas que sur les tests évidemment. L’entretien est primordial. C’est ce que je dis toujours à mes élèves et les tests sont un plus. C’est assez ludique, les jeunes aiment bien passer les tests sur la plateforme qu’on utilise nous les COSI, il s’agit de CENTRAL TEST pour les curieux.

Le BF5, un sigle pour dire Big Five, est le test de personnalité le plus utilisé aujourd’hui dans le monde entier quand il s’agit de test personnalité. C’est un test qui va permettre d’identifier les cinq grands traits de la personnalité qui ont été identifiés par des équipes de chercheurs qui avaient travaillé sur ce test. Donc très intéressant de savoir par exemple chez un jeune s’il est plutôt dynamique, social, méticuleux, ouvert au changement, curieux, s’il résiste bien au stress ou au contraire s’il est une éponge à émotion, s’il est dévoué/tourné vers les autres ou s’il pense avant tout à son épanouissement personnel, voilà à quoi sert ce test, il nous permet d’avoir une indication des traits qui se dégagent chez le jeune que l’on a en face de nous.

Le deuxième test est le test des intelligences multiples que j’aime beaucoup utiliser avec les collégiens et les lycéens. Pourquoi ? Parce que c’est un test qui les met en valeur. C’est un test qui permet de mettre le projecteur sur leurs points forts dans les études : en quoi ils sont bons ? Quels sont leurs talents ? Ce test se base sur la théorie des intelligences multiples de Howard Gardner. Il faudra que j’en fasse un épisode de podcast dédié plus tard. Beaucoup de COSI le connaissent et l’utilisent c’est un test qui plaît beaucoup aux jeunes et qui permet, surtout pour ceux qui ne sont pas forcément très scolaires, de repartir motivés parce qu’on aura mis en valeur plein de compétences qu’ils ont et dont ils ne sont pas forcément rendu compte.

Troisième et dernier test : le RIASEC, qu’on appelle aussi le test des centres d’intérêt professionnels. Ce test permet de répondre à la question “qu’est-ce que vous aimez faire dans le travail ?”. Donc ce test il est hyper important, j’ai coutume de dire que c’est le plus important des trois, en tout cas par rapport à l’orientation scolaire, parce que c’est un test qui va permettre d’identifier les secteurs d’activité adaptés au profil de l’élève qu’on a en face de nous. Car il a été montré qu’en général les personnes qui ont le même profil sont attirés par les mêmes secteurs d’activités. Mais ça reste un test qui ne prend pas en compte de nombreux paramètres comme les bulletins de l’élève, son profil de collégien ou lycéen, ses centres d’intérêts à lui… Mais c’est souvent intéressant pour avoir si vous voulez une carte plus précise des secteurs professionnels qui pourraient attirer cette personne qu’on a en face de nous. Voilà pour la troisième séance, passation des tests, une séance qui dure environ une heure qu’on fait uniquement avec le jeune.

Ensuite, vient un temps de travail, de réflexion, d’analyse, et ça va vraiment dépendre des COSI. Quand on démarre, évidemment on va y passer beaucoup plus de temps et puis après quand on prend de la bouteille on peut être un peu plus rapide et synthétique mais c’est vrai que cette séance de travail personnel du COSI peut s’étaler entre 4, 5 jusqu’à 10 heures de travail et de recherches parce que vous avez bien compris, mais on doit rédiger un rapport détaillé qu’on va remettre à la famille. On doit aussi préparer un PowerPoint de restitution qu’on va utiliser lors de la dernière séance : la séance de restitution avec la famille. Dans ce rapport, évidemment, on revient sur le profil de l’élève, les résultats de ses tests, mais surtout, et c’est ça qui est le plus exigeant intellectuellement, c’est qu’on va mettre notre casquette d’enquêteur, d’investigateur pour partir à la recherche des 3 fameux secteurs professionnels qui vont plaire au jeune, qui sont adaptés à son profil. Donc ça c’est un travail très important. Alors évidemment ce que je dis souvent à mes élèves, c’est que je ne suis pas Mme Irma, je ne vois pas dans l’avenir. La seule chose que je fais c’est que je fais un travail de logique, un travail assez analytique, je recoupe les informations que j’ai sous les yeux et je fais en sorte dans l’univers des possibles, dans l’univers des secteurs professionnels, de garder les trois secteurs où je vois le jeune s’épanouir par la suite. Et donc une fois que j’ai identifié ces trois secteurs d’activité, je commence toujours par le plus grand, le plus large. Ensuite, je vais aller plus dans le détail, je vais aussi aller à la recherche de 4 ou 5 métiers qui pourraient plaire au jeune que j’ai en face de moi. Vous voyez c’est vraiment du sur-mesure, c’est un travail très perfectionné, c’est un travail de haute couture presque on pourrait dire. Je reviens sur ses points forts et bien sûr je lui indique les formations post-bac, s’il est au lycée, adaptées pour poursuivre cet objectif.

Donc ça c’est tout le travail du COSI, tout le travail de rédaction, de réflexion, d’enquête, d’investigation et la dernière séance est réservée, vous l’avez compris, à la restitution du bilan d’orientation. On convie cette fois-ci la famille : papa, maman et le jeune au centre pour écouter tout ce qu’on a à dire sur l’orientation de l’élève en question. Donc cette séance de restitution elle dure bien 2 heures parce que je fais en sorte, pour que ce soit un bon moment pour l’élève et sa famille, de faire participer l’élève, ses parents. Je ne montre jamais les résultats des tests de but en blanc, je fais deviner les résultats aux parents, à l’élève pour que ce soit un moment sympa, ludique, interactif. Donc ça prend du temps. C’est un vrai travail à la fois de conseiller et puis d’animateur mais j’adore ces moments-là. Et donc la restitution à la fin évidemment, on propose les trois secteurs d’activité au jeune. Et notre vœu le plus cher c’est que sur ces trois secteurs d’activité il y en ait un pour lequel il va avoir des étincelles dans les yeux. C’est pour ça qu’on travaille. Pour faire en sorte que l’élève ait un coup de cœur pour un des trois secteurs d’activité qu’on lui aura proposés et puis reparte avec un objectif pour la suite de ses études.

Voilà pour le bilan d’orientation. Une fois qu’il est terminé, j’envoie un mail aux parents, à l’élève avec mon rapport détaillé, les résultats des tests qu’il a passés et puis ça se termine comme ça et en général j’ai que des avis de familles heureuses, reconnaissantes et c’est pour ça que je continue sans relâche ce travail d’accompagnement. Aujourd’hui, après 6 ans d’activité, j’ai regardé un petit peu mes chiffres avant d’enregistrer cet épisode : j’ai accompagné 150 élèves. Alors c’est beaucoup et pas beaucoup. Il faut dire que les deux premières années, j’ai commencé très doucement parce que, peut-être que vous ne le savez pas, mais je vis à Istanbul, dans un pays qui n’est pas francophone et c’est vrai que les deux premières années, ça a été assez lent pour moi. Parce qu’il a fallu que je me fasse connaître. Il a fallu que je communique. Donc moi, les deux premières années j’ai dû accompagner peut-être 15 ou 20 élèves en tout. Et c’est à partir de la troisième année que là j’ai trouvé un rythme de croisière grâce au bouche-à-oreille, j’ai eu de plus en plus de demandes et de plus en plus d’élèves à accompagner.

J’ai regardé mes stats aussi et donc ce qui est intéressant, c’est que la majorité des élèves que j’ai accompagnés sont en seconde. Parce que vous le savez la seconde aujourd’hui avec la réforme du bac, c’est une classe charnière où les élèves ont un choix très important à faire. Ils doivent choisir trois spécialités et ce choix ne doit pas être pris à la légère. Et ils en sont bien conscients, leurs parents aussi. Et c’est pour ça que 50 % des élèves que j’accompagne sont en seconde et ont besoin d’un avis extérieur, ont besoin d’être guidés dans le choix de leurs trois spécialités surtout parce qu’ils n’ont pas encore réfléchi à leur orientation post bac, à ce qu’ils ont envie de faire par la suite et ils ont besoin à ce moment de leur parcours d’être accompagnés, d’être conseillés par un COSI. Et c’est pour ça que notre métier se développe de plus en plus parce que les élèves sont demandeurs. Les parents aussi. C’est un petit investissement certes, mais qui aide énormément pour la suite du parcours.

Je vous disais que j’ai accompagné 150 élèves. Je dirais, la moitié est en France et l’autre moitié un peu partout sur le globe. Grâce à la visioconférence, j’ai accompagné des élèves un peu partout dans le monde et j’adore ça. Voyager grâce à Zoom et accompagner des élèves, donc dans mon cas, en Argentine, au Brésil, au Mexique, aux États-Unis, en Côte d’Ivoire, en Tunisie, au Maroc, à Dubaï, en Thaïlande. Je dois oublier d’autres pays mais ce sont les pays qui m’ont le plus marqué. Et c’est le cas pour de nombreux COSI que j’ai formés. Aujourd’hui il n’y a plus de frontières, c’est ça qu’il faut savoir. On peut accompagner des jeunes dans le monde entier du moment qu’on a un ordinateur évidemment et une bonne connexion internet.

Comme je tiens à ce que ce soit authentique aussi et très sincère comme podcast : aujourd’hui, toutes ces informations sont sur mon site internet, je vends mon bilan d’orientation à 540€. Alors quand j’ai démarré il y a six ans, je le vendais un petit peu moins cher. À l’époque, j’ai dû démarrer à 300/350 €. Mais très vite, au fur et à mesure de prise de confiance et de retour de parents satisfaits, j’ai augmenté petit à petit mes tarifs et aujourd’hui voilà, je vends mon bilan d’orientation à 540 €. J’estime que c’est un tarif juste, par rapport au nombre d’heures que je passe sur le cas d’un élève. Parce que si vous comptez les heures que j’ai détaillées au début de cet épisode, il y a bien 10 heures qui sont consacrées par élève pour un bilan d’orientation. Donc je vous laisse faire le calcul, le ratio si c’est 540 € le bilan d’orientation ça revient à un tarif tout à fait juste et qui respecte les tarifs habituels des coachs et des conseillers d’orientation scolaire. Mais je sais que certains organismes vendent les bilans d’orientation beaucoup plus chers que moi, mais c’est pour vous donner un ordre de grandeur.

Dernière info, ce sont souvent les parents d’élève qui prennent rendez-vous pour leurs enfants. Les mamans en particulier. J’ai moins de papa mais j’en ai eu quelques-uns. Mais ce sont les mamans qui sont vraiment les plus intéressées, les plus à même de prendre rendez-vous pour leur enfant.

Dernière chose : donc je vous avais dit en introduction que le bilan d’orientation s’adresse aux jeunes de 14 à 25 ans. En fait, le bilan d’orientation on démarre en général à partir de la classe de troisième pour les collégiens qui hésitent, par exemple, entre la voie professionnelle ou bien une seconde générale et technologique. Donc à partir de la troisième, pas avant parce qu’avant, ils sont trop jeunes pour faire ce travail d’introspection, de réflexion sur leur orientation. Donc on commence à partir de la troisième, ensuite en seconde, je vous l’ai dit, il y a cette fameuse question du choix des spécialités. En première aussi on a des élèves qui peuvent nous contacter un peu en avance, d’ailleurs c’est une bonne chose, avant l’année terminale pour commencer à réfléchir sérieusement à leur orientation post bac. Et puis on a beaucoup d’élèves aussi en terminale qui s’y prennent un petit peu au dernier moment, eux. Qui se rendent compte que Parcoursup va bientôt ouvrir ses portes et qu’il serait temps de commencer à réfléchir sérieusement à son orientation post bac. Et dernier cas de figure, on a aussi de plus en plus d’étudiants en réorientation qui nous contactent parce qu’ils ont commencé une première année qui ne leur plaît pas et ils se disent : “Bon bah quitte à recommencer une première année d’études supérieures, ce serait bien que je me fasse accompagner pour cette fois-ci, entre guillemets, ne pas me tromper”, bien que je dise souvent que ce n’est pas grave de se tromper. C’est même pas se tromper, c’est pas grave de tester, de découvrir des secteurs et puis de réaliser que finalement ça ne nous intéresse pas. La carrière aujourd’hui est longue. On a de nombreuses années pour travailler. Donc une année de plus ou une année de moins, ce n’est pas dramatique du tout. C’est ce que j’ai tendance à dire à mes élèves.

Voilà, je vais conclure parce que je pense que j’ai fait le tour du bilan d’orientation. J’ai 4 ou 5 bilans d’orientation qui m’attendent à la rentrée au mois de septembre puisque cette année j’ai décidé de ne pas en prendre l’été. D’habitude je travaille l’été aussi j’accompagne des élèves mais cette année je voulais me consacrer à d’autres projets sur le feu.

Écoutez, j’ai hâte de retrouver des élèves en septembre pour un bilan d’orientation parce que je sais que ça va leur apporter beaucoup de clarté, beaucoup de sérénité et puis surtout un objectif pour ceux qui sont un peu perdus, pour ceux qui sont dans le flou.

Merci d’avoir écouté LES COSI CAUSENT. Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le partager, à vous abonner et à laisser cinq étoiles sur votre plateforme préférée : ça fait toujours plaisir et ça aide le podcast à se faire connaître. Et si vous avez des questions, des idées de sujets : écrivez-moi. Toutes les infos sont en description de l’épisode. À très vite pour un nouveau moment d’écoute avec LES COSI CAUSENT.